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notes de travail, 129 – 03.VII.2025

Une ligne qui s’affranchit du contour des corps, s’émancipe de leurs formes ou de leurs figures, se libère de leur délinéation individualisante.

 

Que peut au juste une telle ligne ?

 

Est-elle irrémédiablement vouée aux déliaisons de l’autotélisme ?

 

Parce qu’elle s’affranchit du contour des corps, s’affranchit-elle alors nécessairement des corps eux-mêmes ?

 

Une ressource possible : l’interprétation proposée par Gilles Deleuze de la pensée spinoziste des corps.

 

Arrive-t-il, au moins parfois, à une ligne de détecter et déployer les rapports singuliers et complexes entre les vitesses différentielles qui caractérisent les multiples particules entrant dans la composition d’un corps ?

 

Parvient-elle, au moins parfois, à discerner et déplier les capacités d’affecter et d’être affecté qui définissent les pouvoirs d’un corps ?

 

Si cela se produit, une telle ligne, loin de s’affranchir des corps, les célèbre.

© Dominique Weber - Tous droits réservés - 2017-2025

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