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2020 - capillarité

capillarité : manteau, buvard, zones érogènes, 27.II.2020, contact,

dessin de neige sur papier, 65 x 50 cm,

deux photographies et trois vidéos, 18 secondes, 21 secondes et 26 secondes

 

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La capillarité est un phénomène d’interaction qui se produit aux interfaces entre deux liquides non miscibles, entre un liquide et l’air ou entre un liquide et une surface. Elle est due aux forces de tension superficielle entre les différentes phases en présence. La tension superficielle est proportionnelle à la force de cohésion intermoléculaire du liquide concerné (qui elle-même dépend de sa composition chimique et des conditions physiques ambiantes) : plus les molécules du liquide ont une cohésion forte, plus le liquide est susceptible d’être transporté par capillarité.

 

 

Un manteau est un vêtement à manches longues, boutonné devant, que l’on porte à l’extérieur pour se protéger du froid.

 

Par extension, le mot peut désigner tout ce qui sert à cacher.

 

Mais le terme admet également plusieurs emplois spécialisés.

 

Ainsi, en géologie, le manteau est la partie d’une planète tellurique, en particulier de la Terre, intermédiaire entre la croûte et le noyau. Le manteau terrestre est subdivisé en manteau supérieur (dont le contact avec la croûte est le Moho, la discontinuité de Mohorovičić), asthénosphère et manteau inférieur (qui va jusqu’à une profondeur d’environ 2 900 km).

 

En zoologie, le manteau désigne, chez les mollusques, le repli de peau qui recouvre la masse viscérale et dont la face externe sécrète souvent une coquille qui n’y reste pas adhérente. Sous le manteau se trouve une cavité palléale, contenant notamment les organes respiratoires (les branchies ou le poumon). Chez beaucoup de bivalves, le bord du manteau s’allonge en une paire de tubes qui servent à l’entrée et à la sortie de l’eau de la respiration.

 

En fauconnerie, le manteau est l’ensemble du plumage des oiseaux, plus spécialement le plumage des parties supérieures (le dos, les ailes).

Le papier buvard est un papier poreux, capable d’absorber par capillarité une certaine quantité de liquide (le mot « buvard » vient du verbe « boire »). Il est composé d’un mélange de pâte (en général, une pâte chimique au bisulfite et une pâte mécanique), sans charge ni colle, et sans apprêt mécanique.

 

Il sert principalement à sécher l’encre lorsque l’on écrit ou que l’on dessine, en particulier avec une plume.

 

Mais d’autres usages sont possibles.

 

Des feuilles de papier buvard absorbant l’humidité sont ainsi utilisées pour le séchage et la restauration de documents ou de pièces fragiles, par exemple lors de la mise sous presse de plantes ou de parties de plantes pour constituer un herbier.

 

En médecine, de petits morceaux de papier buvard en forme de disque sont utilisés pour recueillir des prélèvements sanguins ou pour mesurer le temps de saignement.

 

Le papier buvard, absorbant les parfums, les huiles et les arômes, sert également de diffuseur dans l’atmosphère. Il est utilisé ainsi en apiculture.

Ludwig Wittgenstein, Remarques sur les couleurs (1950-1951, 1ère publication : 1977, posthume), I, § 5, trad. fr. Gérard Granel, Mauvezin, TER, 1983, p. 8 : « Si je dis d’un papier qu’il est d’un blanc pur, et que, placé contre de la neige, il paraisse alors gris, cela n’empêche pas que dans son environnement normal j’aurai cependant raison de le nommer blanc, et non pas gris clair ».

 

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