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   2015 - la pensée végétale

La pensée des plantes.

 

Eric D. Brenner, Rainer Stahlberg, Stefano Mancuso, Jorge Vivanco, František Baluška, Elizabeth Van Volkenburgh, « Plant neurobiology : an integrated view of plant signaling », Trends in plant science, vol. 11, n° 8, août 2006, p. 413-419.

Pourquoi nous est-il si difficile de la reconnaître ? Pourquoi nous est-il si difficile de la sentir ? De la penser ? De la vivre ?

Charles Darwin, assisté de Francis Darwin, La Faculté motrice dans les plantes (= The Power of Movement in Plants, 1880), trad. fr. Édouard Heckel, Paris, C. Reinwald, 1882, p. 580-581 : « Nous croyons qu’il n’y a, dans les plantes, aucune structure plus remarquable, au moins pour ce qui a rapport à ses fonctions, que celle de l’extrémité radiculaire. Que cette pointe soit légèrement pressée, ou cautérisée, ou coupée, et elle transmettra aux parties voisines une influence qui déterminera leur incurvation vers le côté opposé […]. Si l’extrémité de la radicule est exposée dans une atmosphère un peu plus humide sur une de ses faces que sur l’autre, elle transmettra encore aux parties voisines une influence qui déterminera leur incurvation vers la source d’humidité. Lorsque l’extrémité est exposée à l’influence de la lumière […], la partie voisine s’incline pour s’éloigner de la source lumineuse ; mais, lorsqu’elle subit l’action de la pesanteur, la même partie s’incurve vers le centre de gravité […]. Il est à peine exagéré de dire que la pointe radiculaire, ainsi douée et possédant le pouvoir de diriger les parties voisines, agit comme le cerveau d’un animal inférieur ; cet organe, en effet, placé à la partie antérieure du corps, reçoit les impressions des organes des sens et dirige les divers mouvements ».

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