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2018 - peau : quand nous étions arbres

Une écorce comme une peau.

 

Une peau comme une écorce.

 

Des différences. Et des continuités. Des transitions.

Des entreliens.

Sentir, vivre tout ce qui relie la peau des hommes à la peau des arbres, la peau des arbres à la peau des hommes.

 

Eduardo Kohn, Comment pensent les forêts. Vers une anthropologie au-delà de l’humain (2013), trad. fr. Grégory Delaplace, Bruxelles, Zones sensibles – Pactum serva, 2017, p. 30 : « Étant donné les défis posés par la nécessité d’apprendre à vivre avec une variété toujours plus grande de formes de vie – qu’il s’agisse d’animaux de compagnie, de mauvaises herbes, d’animaux nuisibles, de commensaux, de nouveaux pathogènes, d’animaux ‘sauvages’, ou de ‘mutants’ technoscientifiques –, il est non seulement crucial mais aussi urgent de développer une manière précise d’analyser dans quelle mesure l’humain est tout à la fois distinct de, et en continuité avec, ce qui se trouve au-delà de lui ».

 

Jean-Luc Nancy, Marquage manquant & autres dires de la peau, entretien avec Nicolas Dutent, Saint-Omer, Les Venterniers, coll. « La Source & la Suite », juin 2017, p. 79 : « La peau, c’est le corps dans son rapport au dehors. La peau est ce qui fait le dedans qui n’est rien. Elle le fait, car si je blesse la peau, ça ne fait pas du bien à l’ego ».

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