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2017 - nature, va-et-vient

Charles Baudelaire, Du vin et du hachisch comparés comme moyens de multiplication de l’individualité (1851), II, dans Œuvres complètes, Claude Pichois (éd.), Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1975, t. 1, p. 381 : « Voici un homme chargé de ramasser les débris d’une journée de la capitale. Tout ce que la grande cité a rejeté, tout ce qu’elle a perdu, tout ce qu’elle a dédaigné, tout ce qu’elle a brisé, il le catalogue, il le collectionne. Il compulse les archives de la débauche, le capharnaüm des rebuts. Il fait un triage, un choix intelligent ; il ramasse, comme un avare un trésor, les ordures qui, remâchées par la divinité de l’Industrie, deviendront des objets d’utilité ou de jouissance ».

 

Ne sommes-nous pas cependant dans une impasse ? S’il est vrai qu’une société de déchets ne paraît guère désirable, une société sans plus aucun déchet l’est-elle vraiment davantage ?

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